
26 avril 2023
La start-up japonaise ispace, qui tentait de devenir la première entreprise privée à réussir à se poser sur la Lune, a perdu le contact avec son alunisseur au moment prévu de son atterrissage, a déclaré mercredi le patron de l'entreprise.
"Nous avons perdu la communication donc nous devons considérer que nous n'avons pas pu achever l'atterrissage sur la surface de la Lune", a déclaré Takeshi Hakamada, dirigeant et fondateur d'ispace. "Nos ingénieurs vont continuer d'analyser la situation", a-t-il ajouté, promettant de donner davantage d'informations dès que possible.
Tout semblait se dérouler comme prévu, mais après le moment planifié de l'atterrissage, vers 16h40 GMT mardi (18h40 suisses), plusieurs dizaines de minutes d'attente anxieuse ont suivi, lors desquelles les équipes de l'entreprise ont tenté de rétablir la communication avec l'alunisseur.
Le succès de cette mission était loin d'être garanti. En avril 2019, l'organisation israélienne SpaceIL avait ainsi vu sa sonde s'écraser sur la surface de la Lune.
"Rovers" à bord
Mesurant 2 mètres sur 2,5, l'alunisseur avait été lancé en décembre depuis la base américaine de Cap Canaveral, en Floride, à bord d'une fusée de SpaceX.
Ce pays du Golfe, nouveau venu dans la course à l'espace, a envoyé une sonde orbitale vers Mars en 2021. Si son petit véhicule de 10 kilos, nommé Rashid, avait réussi à être déployé, il aurait réalisé la première mission lunaire du monde arabe.
Deux autres entreprises, les sociétés américaines Astrobotic et Intuitive Machines, devraient décoller plus tard cette année pour tenter d'atterrir sur la Lune.
L'agence spatiale américaine prévoit, avec son programme Artémis, de refaire atterrir des astronautes sur la surface lunaire dans les années qui viennent, d'y établir une base, et de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune.
Sources : ATS/Keystone