08 février 2024
Mercredi après-midi, la prison de la Brenaz, à Puplinge (GE), a vu défiler camions de pompiers et fourgons de police. L'établissement d'exécution de peine de 168 places avait été choisi pour être le théâtre d'un exercice incendie de grande ampleur.
Pour les pompiers, intervenir dans un milieu fermé, parmi des détenus pas toujours coopératifs, relève de la gageure. Il faut sauver des vies en prenant en compte toute une série de paramètres liés à la sécurité. Dans ces moments-là, la coordination avec les gardiens et la police devient primordiale.
L'exercice de mercredi a permis de voir ce qui fonctionnait et les points à améliorer en cas de départ de feu au coeur de la prison. "Nous avons constaté que tous les acteurs ont joué leur partition et que le timing a été respecté", indique à chaud, devant les médias, Ibra Mbaye, le directeur de l'établissement de La Brenaz.
A leur arrivée sur place, les pompiers sont informés de la situation par les agents de détention qui leur donnent un plan de la prison et leur indiquent où aller. Contrairement à d'autres interventions, "nous n'avons ici pas les clés", note le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du Service d'incendie et de secours (SIS).