12 janvier 2023
La solution dite de l'opposition au don d'organes pourra être introduite au plus tôt en 2025, soit trois ans après le oui du peuple à la nouvelle loi sur la transplantation. L'Office fédéral de la santé publique a confirmé mercredi une information diffusée par SRF.
La raison en est l'identité électronique, encore peu répandue en Suisse, a expliqué l'OFSP à Keystone-ATS. Or celle-ci est nécessaire pour pouvoir introduire le registre national numérique prévu. Les "directives strictes en matière de sécurité informatique" de la Confédération doivent également être respectées.
De plus, la mise en œuvre de la loi doit d'abord être réglée par voie d'ordonnance, précise l'OFSP. Parallèlement, l'office prépare "une vaste campagne de sensibilisation et d'information de la population". Cette campagne devra être prête lorsque le registre sera introduit.
Net oui aux urnes
En mai 2022, deux tiers des électeurs avaient approuvé un changement de paradigme dans la réglementation du don d'organes. Avec la solution d'opposition, tout le monde devient en principe donneur d'organes, sauf s'il a expressément refusé le don de son vivant.
A l'origine, il était prévu de relancer le registre géré par la fondation privée Swisstransplant et de le compléter par un mandat de prestations de la Confédération. Mais après la découverte de graves manquements à la sécurité, le registre a été définitivement suspendu en octobre dernier.